Alors que, depuis le début de la présidence d'Emmanuel Macron, les ministres peuvent disposer au maximum de dix collaborateurs au sein de leurs cabinets, elle en obtient quinze. Lors du Black Friday de 2019, qui suscite la polémique en raison de ses conséquences environnementales, Élisabeth Borne met en cause ce qui, selon elle, « est d’abord une énorme opération commerciale des grandes plateformes en ligne », « dont [elle] ne pense pas qu’elles soient les amies des petits commerçants ». © 2020 Le HuffPost SAS. "Le télétravail n'est pas une option", insiste Élisabeth Borne La ministre du Travail a durci le ton sur le sujet à la veille du reconfinement national. L'Opinion indique qu'elle « est largement reconnue, dans ses rangs comme en dehors, comme une ministre qui maîtrise ses dossiers et sait les mener à terme », mais relève « son manque de poids politique »[38]. Elle entame l'exercice de sa fonction avec la défense au Parlement du projet de loi énergie-climat, commencée par François de Rugy[26]. En mai 2020, lors du déconfinement consécutif à la pandémie de Covid-19 en France, elle lance la création d'un plan destiné à favoriser la réparation des vélos. À voir également sur Le HuffPost: Reconfinement: Castex annonce toutes les dérogations, Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost, Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici, Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. Le ton avait changé le 16 octobre, alors qu’un nouveau protocole à destination des entreprises était mis en ligne. En décembre 2019, la direction générale des douanes et droits indirects publie une note qui maintient l’exonération fiscale pour un sous-produit de l’huile de palme (les « acides gras de palme », dits PFAD), malgré la suppression du principe de cet avantage par le Parlement. La ministre du Travail Elisabeth Borne a précisé les modalités du nouveau confinement pour les travailleurs. “J’invite les employeurs et les salariés à recourir autant que possible au télétravail pour ralentir la circulation du virus”, lançait-elle, prudemment. ... (@Elisabeth_Borne) October 4, 2020. Le cabinet d'Élisabeth Borne réagit en affirmant qu’« il n’y aura pas de décision en catimini sur les critères de durabilité des PFAD », et qu’« une concertation large et transparente se tiendra début janvier avec les acteurs économiques comme avec les associations environnementales »[54],[55]. Lors de son départ du ministère, Le Monde, Libération et La Croix estiment qu'elle n'a pas réussi « à mettre la protection de l’environnement au cœur des décisions du gouvernement », faute de marges de manœuvre conséquentes, dans la lignée de ses prédécesseurs[65],[49],[66]. Ce plan, dit « coup de pousse vélo » et accompagné du déploiement temporaire de pistes cyclables, aurait permis, mi-juin 2020, de procéder à la remise en état d'environ 170 000 vélos[60]. Elle a mené à terme trois chantiers législatifs : la loi énergie-climat, la loi d'orientation des mobilités et la loi sur l'économie circulaire[65]. Ministre de la … Pour ce dernier cas, “il sera nécessaire de disposer d’une attestation de l’employeur”. Pour les activités qui ne peuvent être réalisées en télétravail, “l’employeur organise systématiquement un lissage des horaires de départ et d’arrivée du salarié afin de limiter l’affluence aux heures de pointe”, selon le protocole. Elle n'est pas ministre d'État, contrairement à ses deux prédécesseurs Nicolas Hulot et François de Rugy, et conserve dans un premier temps le plein exercice de ses attributions sur le portefeuille des Transports[35]. En juin-juillet 2019, alors que s'achève l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités à l’Assemblée, trois de ses huit conseillers quittent son cabinet, dont Julien Dehornoy[32], directeur de cabinet par intérim depuis la nomination en février 2019 de son premier directeur de cabinet, Marc Papinutti, comme directeur général des Infrastructures, des Transports et de la Mer[33]. Elle est nommée l'année suivante ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion dans le gouvernement Jean Castex. Alors que Jean-Bernard Lévy annonce, le mois suivant, la prochaine construction de six nouveaux réacteurs EPR, la ministre de la Transition écologique assure que rien n'a été « tranché », qu'il s'agit d'un « scénario parmi d'autres », et qu’aucune décision ne sera prise avant la mise en service de l'EPR de Flamanville[46]. Elle évoque toutefois la possibilité d'adapter cette règle aux situations spécifiques[71]. En juillet 2017, elle annonce vouloir donner la « priorité aux déplacements de la vie quotidienne »[20], estimant que « l'argent doit prioritairement aller à l'entretien et à la modernisation » des réseaux existants[20]. En juillet 2019, elle devient ministre de la Transition écologique et solidaire, en remplacement de François de Rugy, démissionnaire. Elle présente le 26 novembre 2018 en Conseil des ministres le projet de loi d'orientation des mobilités[27], qui traduit la volonté du Gouvernement de donner la priorité aux transports du quotidien et comme « un antidote aux fractures sociales et territoriales »[28]. Longtemps proche du Parti socialiste, elle vote pour Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, puis rejoint La République en marche[17],[18]. Le télétravail “n’est pas une option” mais “une obligation” pour les travailleurs, salariés ou indépendants qui peuvent exercer leur activité à distance, a martelé la ministre du Travail. Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, Conseillère auprès de la ministre, chargée de la Communication, Conseillère Mutations économiques et sociales, Conseillère chargée de la Territorialisation des politiques publiques et de l'Exécution des réformes, Conseiller Budgétaire et Assurance chômage, Conseiller chargé des politiques de l'emploi, Conseiller chargé des Relations avec les collectivités territoriales et les élus locaux, Conseillère chargée de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, Diplômée du Collège des ingénieurs, de l’École nationale des ponts et chaussées et de l’École polytechnique, Haute-fonctionnaire au ministère de l’Équipement, Conseillère au ministère de l’Éducation nationale auprès de Jack Lang puis de Lionel Jospin, Conseillère technique chargée des transports au cabinet du Premier ministre Lionel Jospin, Directrice des concessions de la société EIFFAGE, Directrice générale de l’urbanisme à la mairie de Paris, Directrice du cabinet de Ségolène ROYAL au ministère de l’Écologie, Présidente Directrice Générale de la RATP depuis 2015. En mars 2016, elle annonce sur RTL le recrutement de « 3 000 nouveaux collaborateurs » au cours de l'année 2016 au sein de la RATP[16]. Préfète de la région Poitou-Charentes de 2013 à 2014 puis directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l'Écologie de 2014 à 2015, elle est présidente de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) de 2015 à 2017. Confrontée à la plus longue grève de la SNCF[24] depuis plusieurs décennies, elle fait tout de même voter cette réforme à une large majorité[25]. Elle mène à terme la mise à l’arrêt définitive, fin juin 2020, de la centrale nucléaire de Fessenheim[49]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Paris et sa petite couronne passent ce soir en zone d’alerte maximale. À ce poste, elle mène, conjointement avec Alexis Kohler, alors directeur de cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie, les discussions d'un groupe de travail parlementaire sur les autoroutes faisant suite à plusieurs rapports de la Cour des comptes, du Sénat, de l’Assemblée nationale et de l’Autorité de la concurrence critiquant « la rentabilité exceptionnelle » des autoroutes « assimilable à une rente » ; selon Radio France, Élisabeth Borne et Alexis Kohler « font passer un message assez clair : d’après eux, la marge de manœuvre de l’État avec les sociétés d’autoroutes est très mince »[13]. Son premier directeur de cabinet est Marc Papinutti, précédemment président du directoire de l’établissement public chargé de la réalisation du canal Seine-Nord Europe après avoir été directeur général de Voies navigables de France et membre du cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère de l’Écologie en 2007[19]. Stéphane Mandard, Audrey Garric, Rémi Barroux et Nabil Wakim. De 2008 à 2013, elle est directrice générale de l'urbanisme à la mairie de Paris[4]. Isabelle Chaperon, Philippe Jacqué et Cédric Pietralunga, « Élisabeth Borne, ministre chargée des transports, a présenté le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire », Ministère de la Transition écologique et solidaire. “Dans les autres cas, l’organisation du travail doit permettre de réduire au maximum les déplacements domicile-travail et le temps de présence en entreprise pour l’exécution des tâches qui ne peuvent être réalisées en télétravail”, ajoute le texte. Peu avant le terme des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, elle se dit favorable, « à titre personnel », à l'organisation d'un référendum sur les mesures proposées par celle-ci, estimant que « des questions multiples permettraient de faire partager les travaux de [la Convention] avec tous les Français »[61],[62]. Après un passage chez Sonacotra (renommée Adoma en 2007) en tant que directrice technique, elle rejoint en 1997 le cabinet de Lionel Jospin comme conseillère technique chargée des transports[7],[8]. Elle succède à Muriel Pénicaud, à la tête d'un ministère du Travail étendu, et récupère le dossier jugé crucial des retraites[68], précédemment dévolu au ministère des Solidarités et de la Santé. En novembre 2019, elle annonce l'abandon du projet EuropaCity, tout en maintenant le projet d'urbanisation du Triangle de Gonesse et celui de la gare le desservant[50]. En 2002, elle devient directrice de la stratégie de la SNCF, puis rejoint la société Eiffage en 2007 en tant que directrice des concessions. Élisabeth Borne: "Le télétravail n'est pas une option" pic.twitter.com/c27VwF8FRX. En 2019, le cabinet d'Élisabeth Borne affirme que l'annonce, en décembre 2014, par Ségolène Royal d'un gel des tarifs des péages, contrairement aux accords prévus avec les sociétés d’autoroutes, a « introduit une dernière ligne droite de négociations très dures et une position très défavorable pour l’État », mais considère que l'accord est « sans conteste positif puisqu’il a permis d’éviter à l’État des procédures de litiges qui lui auraient immanquablement été défavorables » et de « rééquilibrer [les] relations contractuelles [de l’État] avec les sociétés concessionnaires »[13]. Elle se dit également favorable, « à titre personnel », à l'abaissement de la limite de vitesse sur autoroute à 110 km/h, proposée par la Convention[63]. Elle commence sa carrière en 1987, quand elle intègre le ministère de l'Équipement, avant de rejoindre la direction régionale de l'Équipement d'Île-de-France en 1989[5]. En savoir plus, INSCRIVEZ-VOUS À LA NEWSLETTER ACTUALITÉS. Ministre auprès du ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des transports (mai 2017 - juillet 2019). Ce protocole, soumis aux partenaires sociaux, et qui devait être mis en ligne ce jeudi soir, précise que “le temps de travail effectué en télétravail est porté à 100% pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance”. Sur LCI le 26 octobre, la ministre du Travail assurait que dans les zones où le couvre-feu s’appliquait, “50% des salariés télé-travaillent deux ou trois jours par semaine”. Début 2018, elle conduit une réforme de la SNCF consistant en l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire, la transformation du statut de l'entreprise et l'arrêt du recrutement au statut de ses agents à partir du 1er janvier 2020, ainsi que la reprise progressive par l'État de 35 milliards d'euros de la dette de l'entreprise publique[22],[23]. Nous voudrions effectuer une description ici mais le site que vous consultez ne nous en laisse pas la possibilité. Élisabeth Borne, née le 18 avril 1961 à Paris, est une haute fonctionnaire et femme politique française. Divorcée d'Olivier Allix[72], Élisabeth Borne est mère d'un fils[1]. Les administrations sont soumises aux mêmes règles et ”à compter de vendredi, les agents dont les fonctions peuvent être exercées totalement ou principalement à distance doivent impérativement être placés en télétravail cinq jours par semaine”, précise une circulaire de la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin. En juillet 2019, elle annonce la mise en place d'une « écotaxe » d'un montant de 1,50 à 18 euros sur les billets d'avion à partir de 2020 pour tous les vols au départ d'aéroports français, sauf pour les vols en correspondance et ceux vers la Corse ou les territoires français d'outre-mer : celle-ci doit rapporter 182 millions d'euros à partir de 2020, destinés à des investissements pour des infrastructures de transports plus écologiques, notamment le ferroviaire. En janvier 2020, elle est accusée par le magazine Marianne d'avoir omis de déclarer un poste détenu en 2015-2016 dans le formulaire qu'elle a déposé auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Nouveau protocole sanitaire, activité partielle de longue durée, mobilisation des dispositifs de formation… À l’occasion du n° 1 500 d’Entreprise & Carrières, Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, nous a accordé un entretien exclusif dans lequel elle évoque les nombreux dossiers sociaux à l’agenda, en cette période de rebond de la pandémie. Ministre de la Transition écologique et solidaire (2019-2020). Jack Azoulay et Baptiste Perrissin-Fabert, les deux directeurs de cabinet d’Emmanuelle Wargon et Brune Poirson, sont également directeurs de cabinet adjoints d’Élisabeth Borne[43]. Le 3 septembre 2019, celles-ci sont finalement déléguées à Jean-Baptiste Djebbari, nommé secrétaire d’État auprès d’elle[36],[37]. Née le 18 avril 1961 à Paris d'un père « juif d'origine russe » résistant pendant la Seconde Guerre mondiale et d'une mère normande, directeurs ensemble d'un laboratoire pharmaceutique[1], Élisabeth Borne est ancienne élève de l'École polytechnique (promotion 1981)[2],[3] et ingénieur des ponts, des eaux et des forêts (IPEF)[4], ainsi que du Collège des ingénieurs (maîtrise en administration des affaires). Dans le même temps, Élisabeth Borne et Alexis Kohler négocient le protocole d’accord signé en avril 2015 entre l’État et les sociétés concessionnaires d'autoroutes dont le contenu n'est rendu public que quelques années plus tard, qui allonge jusqu’à six ans les concessions accordées aux groupes privés, et élabore un rattrapage tarifaire qui se traduit par un surcoût de 500 millions d’euros pour les usagers, selon les calculs de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER)[13],[14]. Le 16 juillet 2019, quelques heures après la démission de François de Rugy, Élisabeth Borne est nommée ministre de la Transition écologique et solidaire[34]. Tous droits réservés. Le 4 octobre, Élisabeth Borne ne faisait que “l’encourager”, alors que Paris et sa petite couronne passaient en zone d’alerte maximale. En mai 2017, elle est nommée ministre chargée des Transports, auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, dans le premier gouvernement Édouard Philippe et reconduite dans ses fonctions, le 21 juin 2017, dans le second gouvernement Édouard Philippe. En cliquant sur « S'inscrire », je reconnais avoir pris connaissance de la, nouveau confinement de quatre semaines en France, Reconfinement: Le Maire présente une mesure pour réduire les loyers des commerçants, Les frontières intérieures à l'espace européen ouvertes, les frontières extérieures fermées, Pourquoi contre le Covid-19 il n’y a pas une seule mesure miracle, Le classement des masques selon leur efficacité face au coronavirus, 5 sujets sur lesquels Biden et Trump s’opposent, Pourquoi ce garde forestier s’inquiète pour sa profession et la forêt, Il a nagé 500 kilomètres dans le “continent de plastique” et fait une découverte inquiétante, Parler ou pas arabe en France ? Il s’agit, a cité Élisabeth Borne, notamment des commerces restant ouverts, du BTP, de l’agriculture ou de “tous les intervenants à domicile”. #COVID19https://t.co/0lNSbixrI8. Elle appelle également EDF à « réfléchir » à son rôle au cas où un scénario « 100 % énergies renouvelables » serait retenu à terme pour la fourniture d'énergie en France, aux dépens de nouvelles centrales nucléaires[47]. Présidente Directrice Générale de la RATP depuis 2015 Ministre auprès du ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des transports (mai 2017 - juillet 2019). Elle emmène avec elle la quasi-intégralité de son cabinet au ministère des Transports, et conserve Cyril Forget, jusqu’alors directeur adjoint de cabinet de François de Rugy, ainsi que trois conseillers du pôle « transition écologique » de François de Rugy. Selon Les Décodeurs du Monde, « rapportée au montant d’un billet pour se rendre à l’autre bout de l’Europe ou du monde, cette taxe représente une faible contribution » et « un montant trop faible pour avoir un effet »[31]. La dernière modification de cette page a été faite le 26 octobre 2020 à 11:33. BFM TV estime qu'en tant que ministre des Transports, elle ne s'est « jamais départie d'une grande prudence au moment d'aborder les chapitres environnementaux de la politique nationale »[40]. Comme Emmanuel Macron, elle assure que les 146 propositions retenues par le président de la République (sur 149) « seront mises en œuvre »[49]. Dans cette logique, elle s'engage le 13 décembre 2017 pour un « plan national vélo » interministériel[21]. En septembre 2019, Élisabeth Borne et Bruno Le Maire envoient une lettre à Jean-Bernard Lévy, président d’Électricité de France (EDF), en lui donnant une feuille de route précise pour « être en mesure de répondre à l’exécution d’un programme de construction de trois paires de réacteurs sur trois sites distincts »[45]. Elle succède le 20 mai 2015[15] à Pierre Mongin à la tête de la Régie autonome des transports parisiens (RATP)[1]. Ministre de la Transition écologique et solidaire, Ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, « font passer un message assez clair : d’après eux, la marge de manœuvre de l’État avec les sociétés d’autoroutes est très mince », « introduit une dernière ligne droite de négociations très dures et une position très défavorable pour l’État », « sans conteste positif puisqu’il a permis d’éviter à l’État des procédures de litiges qui lui auraient immanquablement été défavorables », « rééquilibrer [les] relations contractuelles [de l’État] avec les sociétés concessionnaires », « rapportée au montant d’un billet pour se rendre à l’autre bout de l’Europe ou du monde, cette taxe représente une faible contribution », « un montant trop faible pour avoir un effet », « est largement reconnue, dans ses rangs comme en dehors, comme une ministre qui maîtrise ses dossiers et sait les mener à terme », « jamais départie d'une grande prudence au moment d'aborder les chapitres environnementaux de la politique nationale », « être en mesure de répondre à l’exécution d’un programme de construction de trois paires de réacteurs sur trois sites distincts », « dans l’idée qu’il faut avoir un mix électrique diversifié », « dépendre d’une source d’électricité à 70 % [à savoir le nucléaire] n’est pas la façon d’être le plus résilient », « sur le fond de l'amendement que sur la forme, avec une absence de débat », « le premier vote sur ce sujet sensible s’est fait, « témoigne des tiraillements entre deux ministères essentiels de la galaxie Emmanuel Macron, écartelée entre ses promesses, « est d’abord une énorme opération commerciale des grandes plateformes en ligne », « dont [elle] ne pense pas qu’elles soient les amies des petits commerçants », « des milliers de colis en France avec tout ce que ça pose comme problèmes d’embouteillages, de pollution, d’émissions de gaz à effet de serre », « de nature à caractériser un risque de conflit d'intérêt », « à mettre la protection de l’environnement au cœur des décisions du gouvernement ». Cette dernière lui attire l'hostilité d'une partie importante du monde cheminot et de la gauche radicale, qui l’accusent d'affaiblir le secteur ferroviaire, en particulier les petites lignes et le fret en la tenant responsable de la fin du train de fruits et légumes Perpignan-Rungis[26]. Le cabinet de la ministre répond qu'elle n'était pas obligée de déclarer cette fonction dans sa déclaration d'intérêts et que cette interprétation a été validée par la Haute Autorité précitée[57]. En raison de précédentes déclarations jugées peu favorables à l'environnement, notamment au sujet de la taxation des carburants maritimes ou du kérosène dans l'aviation, certaines personnalités et associations se montrent sceptiques quant à la réussite de sa mission[39]. Selon un sondage BVA mené peu après son entrée en fonction, 60 % des Français interrogés ne lui font pas confiance pour faire de la cause environnementale une priorité de son action dans les prochains mois[41]. Reconfinement : le télétravail n'est «pas une option» prévient Élisabeth Borne. Elle est définitivement adoptée par le Parlement le 26 septembre 2019, et promulguée le 9 novembre 2019[44]. Élisabeth Borne a cité à cet égard l’exemple des architectes ou des ingénieurs de bureaux d’étude. Le 6 juillet 2020, lors de la constitution du gouvernement Jean Castex, elle est nommée ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion[67]. Elle décale également de 2025 à 2035 la réduction à 50 % de la part du nucléaire dans la production électrique. En juin, elle annonce le triplement du budget alloué à ce plan, pour viser « le million de vélos remis en état d’ici à la fin de l’année »[49]. TÉLÉTRAVAIL - Lors de la conférence de presse ce jeudi 29 octobre pendant laquelle ont été précisées les modalités du nouveau confinement de quatre semaines en France (30 octobre-1er décembre), Élisabeth Borne a durci le ton sur la question du télétravail. De 2014 à 2015, elle est directrice du cabinet de Ségolène Royal au ministère de l'Écologie[11],[12]. Selon Reuters qui cite « plusieurs sources », « le premier vote sur ce sujet sensible s’est fait dans le dos d’Élisabeth Borne, qui a œuvré pour obtenir une deuxième délibération aboutissant finalement au maintien de l’huile de palme sur la liste des biocarburants taxés à partir du 1er janvier 2020, au grand dam de Total qui avait milité pour un sursis jusqu’en 2026 » afin d'alimenter la plateforme de la Mède[53]. Marie Boyer, Séverine Cazes et Catherine Gasté, ministre de la Transition écologique et solidaire, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, taxe de solidarité sur les billets d'avion, taxe générale sur les activités polluantes, Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, limite de vitesse sur autoroute à 110 km/h, Association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique, « RATP : Élisabeth Borne devrait remplacer Pierre Mongin », Élisabeth Borne, directrice de cabinet de Royal, prendra les commandes de la RATP, « Élisabeth Borne, première préfète de Poitou-Charentes », Décret du 31 janvier 2013 portant nomination de la préfète de la région Poitou-Charentes, préfète de la Vienne (hors classe) - Mme BORNE (Elisabeth), La préfète de Poitou-Charentes nommée directrice de cabinet de Royal, le site du ministère de la Transition écologique et solidaire, Décret du 12 juillet 2013 portant promotion et nomination, Décret du 14 novembre 2016 portant promotion et nomination, Liste des ministres français des Transports, Liste des ministres français de l'Écologie, Ministre chargée des Affaires européennes, Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, Secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, Ministre puis secrétaire d'État chargé des Transports, Ministre puis secrétaire d'État chargée des Affaires européennes, ministre de l'Action et des Comptes publics, Secrétaire d'État chargé de la Protection de la santé des salariés contre l'épidémie de Covid-19, Ministre chargé des Collectivités territoriales, Ministre chargé des Relations avec le Parlement, Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité, Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité, Secrétaire d'État chargée de l'Éducation prioritaire, Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de l'Engagement, Ministre délégué chargé des Comptes publics, Ministre délégué chargé des Petites et moyennes entreprises, Secrétaire d'État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, Secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale, solidaire et responsable, Ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants, Ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Secrétaire d'État chargé des Retraites et de la Santé au travail, Cohésion des territoires et Relations avec les collectivités territoriales, Secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles, Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne, Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, ministre fédéral du Travail et des Affaires sociales, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l'Inclusion des personnes handicapées, ministre du Travail et des Politiques sociales, ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, secrétaire d'État au Travail et aux Retraites, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Élisabeth_Borne&oldid=175934874, Ministre français du Travail (ou des Affaires sociales), Élève de l'École nationale des ponts et chaussées, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives à la vie publique, Portail:Politique française/Articles liés, Portail:Transports en commun/Articles liés, Portail:Transports en Île-de-France/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, Portail:Biographie/Articles liés/Sciences, Portail:Biographie/Articles liés/Entreprises, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En réponse aux critiques à son égard, elle déclare ne pas avoir « de leçons à recevoir sur l'écologie » et se définit comme « une écologiste de terrain »[42]. Ministre en charge des transports de mai 2017 à juillet 2019, puis ministre de la Transition écologique et solidaire jusqu’en juillet dernier. Le ministère du Travail demandait aux employeurs de “fixer un nombre minimal de jours de télétravail par semaine, pour les postes qui le permettent”. En novembre 2019, alors que l'Assemblée nationale vote, après un avis favorable du gouvernement — de fait, de Gérald Darmanin, seul ministre présent au moment du vote —, un amendement reportant de 2020 à 2026 l'effacement de l'huile de palme de la liste des biocarburants qui bénéficient de la minoration de la taxe générale sur les activités polluantes, Élisabeth Borne fait part de son « incompréhension » tant « sur le fond de l'amendement que sur la forme, avec une absence de débat »[51],[52]. En juin 2020, la HATVP demande à Élisabeth Borne de modifier sa déclaration d'intérêts[58], tout en considérant que les règles applicables étaient sujettes à interprétation et que les omissions en cause n'étaient pas « de nature à caractériser un risque de conflit d'intérêt » avec la fonction de ministre de la Transition écologique et solidaire[59]. Durant le mois d’octobre, la position du gouvernement est montée crescendo sur la question du télétravail, avant qu’il ne devienne une “obligation” pour ce reconfinement. Elle est votée en octobre 2019 par l'Assemblée nationale et intégrée à la taxe de solidarité sur les billets d'avion créée en 2005[29],[30]. Reuters ajoute que cet épisode « témoigne des tiraillements entre deux ministères essentiels de la galaxie Emmanuel Macron, écartelée entre ses promesses vertes et son souci d’encourager l’activité économique »[53]. Au début des années 1990, elle devient conseillère au ministère de l'Éducation nationale auprès de Lionel Jospin puis de Jack Lang[6]. “Cette obligation sera inscrite dans la nouvelle version du protocole national en entreprise”, a-t-elle indiqué. Longtemps proche du Parti socialiste, elle rejoint La République en marche et devient ministre chargée des Transports en mai 2017 dans le premier gouvernement Édouard Philippe, sous la présidence d'Emmanuel Macron. Les nominations de fonctions au sein des cabinets sont effectuées à partir de leur parution au Journal officiel. Le Premier ministre Édouard Philippe demande qu'un nouveau vote se tienne à l'Assemblée[52]. Selon Le Monde, alors que l’exécutif hésitait avec un sursis de quelques mois, Élisabeth Borne plaidait pour l'arrêt immédiat du projet[50]. Peu après, elle annonce, à la suite du Premier ministre Jean Castex, que la priorité pour la rentrée de septembre 2020 doit être donnée à l'emploi, notamment à celui des jeunes, et que la mise en place de la réforme des retraites et de l'assurance chômage est par conséquent reportée au 1er janvier 2021[69]. Elle dénonce également le fait que cet événement engendre « des milliers de colis en France avec tout ce que ça pose comme problèmes d’embouteillages, de pollution, d’émissions de gaz à effet de serre »[56].
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