La destruction du temple. Elle est également importante pour la théologie chrétienne. Assiégée en mars 70 par les Romains à la tête desquels Titus a succédé à son père Vespasien, la ville est surpeuplée de réfugiés et de pèlerins. En effet, cette année-là, Simon bar Kokhba subit une défaite catastrophique à l’issue de la seconde révolte juive. Les Juifs sous la conduite des zélotes mettent en fuite à Beth-Horon, non loin de Jérusalem, la XIIe légion du gouverneur de Syrie Cestius Gallus, puis s'emparent de Jérusalem et contrôlent alors la Judée et la Galilée, dans un court moment d'unité nationale[5]. Car le mont du temple est longtemps resté sans le temple, et en 692, le calife omeyyade Abd al-Malik ben Marwan y a fait bâtir le fameux dôme du Rocher. Écrivez un article et rejoignez une communauté de plus de 127 100 universitaires et chercheurs de 4 024 institutions. J.-C. La destruction du 2 ème Temple. Malgré la gravité de la situation, les Juifs ne s'entendent toujours pas et Jean profite de ce qu'Eléazar laisse les pèlerins venir au Temple célébrer la Pâque, pour y introduire ses hommes et s'en emparer, éliminant ainsi Éléazar[17]. Au fond à droite une colonnade, Un soldat à cheval, une hache à la main s'apprête à frapper un homme qui le repousse des deux mains. C'est le judaïsme alexandrin qui mène la révolte suivante contre Rome qui se termine par son anéantissement et c'est autour de Babylone, hors l'Empire romain, que vont se développer les plus productives des académies talmudiques. La chute de Jérusalem ne marque pas tout à fait la fin de la guerre car quelques places fortes restent aux mains des Juifs. Au sommet de la ville, le Temple, bâti sur l'esplanade où l'on voit aujourd'hui le dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa, constitue lui-même une forteresse protégée par de gigantesques murs dont subsistent encore les murs occidental et méridional. La destruction du Deuxième Temple et la fin des sacrifices et du sacerdoce a marqué une étape cruciale dans la constitution du « judaïsme » tel qu'on le connaît aujourd'hui, avec une pratique du culte public non sacrificiel mais centrée sur le Livre (culte synagogal), en addition du culte familial . Jérusalem est le lieu de la Passion du Christ. Aussi les Romains dépêchent-ils dès 67 le général Flavius Vespasien qui reprend, en 67-68, le contrôle de la Galilée et de la Samarie. Cet événement a été conté en détail par le dirigeant juif Flavius Josèphe passé au service des Romains puis devenu historien. nécessaire]. On le voit sur les monnaies émises par l’État juif entre 66 et 70 : le temple symbolise l’alliance de Dieu avec le peuple juif et la guerre, affirme-t-on, avait pour raison la protection du sanctuaire contre un pouvoir romain devenu ennemi du temple. Sujet tiré de l'Histoire des Juifs par Josèphe. Mais le souvenir de Jérusalem et du Temple est toujours au centre du culte juif. La, « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants », « ce n'est pas une malédiction, mais une rédemption, un salut. Jérusalem, capitale de l'ancien royaume de Judée, est mise à sac par l'armée romaine le 8 septembre de l'an 70, après un siège atroce de deux ans. La famine commence donc à faire ses ravages : « Les terrasses étaient encombrées de femmes et de petits enfants exténués, les ruelles de vieillards morts ; des garçons et des jeunes gens erraient comme des fantômes, le corps tuméfié. Juifs et chrétiens font des lectures différentes de cet événement. En 66, une secte juive, les zélotes, se révolte contre l'envahisseur romain.Ils parviennent à s'emparer de Jérusalem. Les chrétiens ont souvent tendance à séparer la destruction du Temple, la fin du monde et l’avènement du Fils de l’Homme. Droits d'auteur © 2010–2021, The Conversation France (assoc. Quelles conséquences aujourd’hui ? Des raisons bien plus séculières, qui se mélangent aux prédications apocalyptiques et permettent de mobiliser les foules. Dans le traité Guittin du Talmud ainsi que dans le traité Avot de Rabbi Nathan, le siège de Jérusalem est évoqué différemment de l’œuvre de Flavius Josèphe[31] : ce n'est pas Titus qui mène le siège mais son père Vespasien. Mais il faut attendre 3 ans pour que le successeur de Lucilius Bassus, Flavius Silva (en), puisse s'emparer de Massada, autre palais-forteresse du roi Hérode, sur un piton au-dessus de la Mer morte, où les défenseurs, sous la conduite du sicaire Éléazar ben Yaïr, se suicident avec femmes et enfants pour éviter de se rendre[23]. Or, cette refondation du temple est une attente que l’on retrouve encore aujourd’hui, et la question reste très épineuse. Esquisse. Comme les Nazôréens et les Sabéens du syncrétisme desquels il est peut-être issu et peut-être pour aider à la conversion des Juifs de Médine[39], l'islam prie initialement en direction de Jérusalem. Au fond, de plus en plus de travaux portent à relativiser l’importance immédiate de la destruction du temple dans l’histoire juive. La destruction du Temple ne donne pas le contrôle de la ville aux Romains. Pour les rabbins du Talmud qui ne se réfèrent jamais à Flavius Josèphe, la destruction du Temple est due, non pas à la supériorité militaire des Romains, mais bien à la haine gratuite qui régnait entre les Juifs[26]. Les pères de l'Église vont même plus loin, tel Tertullien pour qui la destruction du Temple est la preuve de la venue du Messie[33]. Mais d’autres motivations ont joué : un alourdissement fiscal, le terrorisme des sicaires et le contre-terrorisme des Romains, les ressentiments entre le bas clergé mené par Éléazar ben Ananias et le haut clergé, etc. L'armée romaine, menée par le futur empereur Titus, qui est secondé par Tibère Alexandre, assiège et conquiert la ville de Jérusalem, qui avait été tenue par ses défenseurs juifs depuis 66. Mais comme ceux-ci posent leurs conditions et demandent à pouvoir fuir au désert, Titus ordonne de prendre et piller la ville à laquelle les Romains donnent l'assaut le 25 septembre (8 du mois de Gorpiée selon Flavius Josèphe) en massacrant la population et en incendiant la ville. 15 novembre 2017. Hérodion, palais-forteresse non loin de Bethléem, où est enterré Hérode, tombe rapidement, suivie de Machéronte, sur la rive est de la mer Morte[22]. Le sentiment d’oppression est palpable, de même que l’espérance de la fin des temps : on croit vraiment que Rome est le dernier royaume annoncé dans la prophétie de Daniel, celui qui doit être détruit à la fin des temps par le messie. Le judaïsme est parti pour une nouvelle époque, un « judaïsme sans Temple »[31]. Personne ne pouvait entrer dans la Ville Sainte ou la quitter. Un ouvrage récent a démontré que l’importance de 70 se comprend peut-être en réalité en 135. L'acte décisif qui signe la rupture d'avec Rome est la décision d'Éléazar, fils du grand-prêtre Ananias et chef de la police du Temple, de ne plus accepter le sacrifice quotidien pour l'Empereur[3]. Sous la domination romaine (63 av - 313 ap) Lorsque les Romains, devenus la grande puissance de la région, succédèrent aux Séleucides, ils accordèrent au roi asmonéen régnant, Hyrcan II, une autorité limitée, sous le contrôle du gouverneur romain de Damas. J.-C., et elle semble très bien établie dans le monde méditerranéen au IIIe siècle av. Depuis trois ans, Vespasien assiégeait Jérusalem. Selon Flavius Josèphe, le nombre de prisonniers de guerre s'élève à 97 000 et le nombre de morts pendant le siège à 1 100 000, ce qui peut paraître exagéré même s'il faut se rappeler que le siège a commencé peu avant la Pâque, fête de pèlerinage où les Juifs avaient l'habitude de se rendre à Jérusalem. Titus charge un légat, Lucilius Bassus, de réduire les dernières poches de résistance. Ces querelles tournent à la guerre civile, qui ensanglante la Judée. Suite à la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains, les synagogues deviennent les seuls lieux de culte des juifs. Le 29 août 70 de notre ère, un déluge de feu s’abattit sur Jérusalem.Après un siège meurtrier de six mois, les Romains anéantirent le lieu le plus saint de toute la religion hébraïque : le grand temple. Le temple de Jérusalem sera détruit par les Romains en 70 après Jésus-Christ, réduit en cendres (600 000 morts selon Tacite, 1 million 500 000 selon Flavius Josèphe). Selon la tradition, c’était le 30 août 70 : les légionnaires romains, menés par Titus, pénètrent sur le mont du temple et mettent le feu au sanctuaire, l’un des plus imposants du monde antique. Les similitudes avec le récit de Flavius Josèphe sont assez troublantes, sauf que dans le Talmud dans des textes postérieurs à l'œuvre de Josèphe, c'est Yohanan ben Zakkaï qui joue une partie du rôle que Josèphe s'attribue dans la Guerre des Juifs. Il y est organisé le triomphe où participent les prisonniers juifs et que l'on voit représenté sur une frise de l'arc de Titus tel que l'a longuement décrit Flavius Josèphe, qui ne manque pas de citer parmi le butin, celui pris aux Juifs : « on distinguait dans tout le butin les objets enlevés au Temple de Jérusalem : une table d'or, du poids de plusieurs talents, et un chandelier d'or du même travail, mais d'un modèle différent de celui qui est communément en usage, car la colonne s'élevait du milieu du pied où elle était fixée et il s'en détachait des tiges délicates dont l'agencement rappelait l'aspect d'un trident. La réalité est bien sûr plus complexe. Cependant les samaritains, en grande partie épargnés par la guerre civile s’établissent dans de nombreuses villes côtières avec pour sanctuaire le mont Garizim (jusqu’en 484).Les sadducéens, en partie massacrés, perdent toute influence.Les esséniens semblent disparaître. Les combats connaissent alors une accalmie que les Juifs ne mettent pas à profit pour s'organiser. Toutefois Poznanski estime « qu'il s'agisse des chrétiens […] ou des musulmans […], la construction de lieux saints sur l'emplacement ou à l'abord du Temple détruit symbolise leur volonté de se substituer à une religion déchue »[39]. Destruction du Temple de Jérusalem. Siège de Jérusalem et destruction du Temple par les Romains Francesco Hayez, huile sur toile, 1867 (photo : wikimedia) Le cannibalisme est horrible, dégoutant et monstrueux. Sur les places, ils tombaient là où le fléau les accablait. La mesure aurait été seulement pragmatique et même préventive, sans qu’elle puisse signifier quoi que ce soit sur le point de vue de Titus sur le judaïsme. ]. La ville est mise à sac, et le second Temple de Jérusalem détruit. Yoḥanan ben Zakkaï s'échappe de Jérusalem dans un cercueil porté par ses disciples et se retrouve dans le camp romain où il prédit l'Empire à Vespasien. Le 20 juillet, les Romains réussissent à percer une brèche dans le rempart, pour se retrouver devant un nouveau rempart qui avait été construit à la hâte par les assiégés[20]. Les malades n'avaient pas la force d'ensevelir les cadavres de leurs proches ; ceux qui étaient encore vigoureux différaient ce soin, effrayés par la multitude des cadavres et l'incertitude de leur propre sort ; beaucoup tombaient morts sur ceux qu'ils ensevelissaient ; beaucoup, avant que fût venu pour eux le moment fatal, succombaient dans ce labeur »[7].

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